parcours et philosophie

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Après avoir suivi des études d’instituteur et travaillé plusieurs années dans le secteur pédagogique, je décide, en 2005 de réorienter mon parcours professionnel. Ayant une passion pour les forêts et plus particulièrement l’arbre, je découvre le travail du bois chez un menuisier. Cette expérience me donne l’envie de suivre des cours de sculpture et d’ébénisterie.

Au terme d’une année de cours et de découverte de la matière, je rencontre en 2007 l’ébéniste Denis Bruyère. J’intègre son atelier pour suivre trois ans de formation. J’y apprends le métier en m’insérant dans le projet « New Town » consistant en la réalisation de quinze tours vitrines destinées à un château irlandais. Cette œuvre monumentale demande plusieurs années de travail et me font découvrir un panel de techniques. Tout en apprivoisant la matière, je prends conscience des finesses du métier autant au niveau technique qu’artistique.

Toutes ces techniques apprises forment un bagage qui me permet de développer ma propre ligne de travail. En 2010, je décide de lancer mon activité et me dirige vers la création.

Les créations tentent de répondre à un goût esthétique et/ou une fonction précise. Leurs fabrications s’appuient sur un savoir provenant de l’ébénisterie traditionnelle, de l’observation et de la restauration de mobilier ancien, d’une connaissance technique des différents assemblages ainsi que des matériaux utilisés. Ces différents points sont primordiaux afin d’assurer la durabilité de l’objet.

Tout commence par l’envie d’un objet personnalisé. Après une première réflexion commune, vous suivez pas à pas la maturation de la création de votre projet pour trouver le compromis entre les idées échangées et votre budget. Selon vos désirs, les objets/meubles peuvent rester sobres et originaux ou tendre vers du mobilier plus sophistiqué.

Lors de la réalisation d’objets ou de meubles, j’apprécie particulièrement de mettre en évidence l’arbre en tant qu’être vivant : percevoir les courbes de sa croissance, le nœud d’une branche, les stigmates d’une piqûre d’insecte, voir le temps qui passe ou lire dans ses cernes la rigueur d’un hiver. Le bois doit nous offrir la possibilité de garder en mémoire son origine et sa préciosité. Il est également important de sentir le travail manuel sur une création, qu’elle soit le témoin d’une interaction entre la matière et l’homme qui la travaille.